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Culinarcaustic

23 février 2006

Flan à la noix de coco

Le flan c'est mou et c'est doux.

Le flan à la noix de coco, j'en ai mangé des centaines de fois dans ma vie. C'est l'une des recettes que ma maman cuisinait et qui suscitait des "ooooh" et "aaaah" des invités. Ce à quoi elle répondait "oh, ça m'a pris cinq minutes". (le fameux "c'est facile", hein...)

Oui, cette recette est facile. (A ceux qui pensent déjà la modifier je vous arrête : c'est une recette séculaire qui a tout juste trouvé la perfection). Mais elle n'est pas inratable. J'ai tenté de recenser tous les facteurs de ratage :
un. Vous modifiez les ingrédients.
deux. Vous modifiez les quantités.
trois. Vous modifiez le temps de cuisson.

Vous avez bien compris que cette recette est rapide, facile mais pas inratable.

flan

Flan à la noix de coco et caramel

Ingrédients :
1 boîte de lait concentré sucré (400g)
1 boîte 1/2 de lait demi-écrémé
100g de noix de coco
3 oeufs
4 cs de sucre
1 cs d'eau

Préparation :
Préparer un caramel (je n'ai pas de conseil à vous donner je suis nulle en caramel) et le déposer dans le fond d'un moule à cake de façon à le recouvrir.
Mélanger les deux laits et la noix de coco. Battre les oeufs et les ajouter au mélange. Remplir le moule, faire cuire au four (180°C) au bain-marie pendant 1/2h.
Laisser refroidir au moins 4h avant de démouler.

Version longue :
Poser une poêle antiadhésive sur une plaque de cuisson (gaz, électrique, induction, halogène). Recouvrir le fond antiadhésif de la poêle de sucre blanc. Faire cuire à feu vif, ajouter un peu d'eau (du robinet, minérale, de source) et laisser blondir le caramel. (Ne pas y plonger le doigt). L'étaler au fond d'un moule à cake de la longueur qui convient. Laisser tremper la poêle dans l'évier.
Dans un saladier (bol, cul de poule) (en plastique, verre, inox, olivier), mélanger ensemble avec un fouet la boîte de 400g de lait concentré sucré, 1 boîte 1/2 de lait recueilli dans la boîte de lait précédente et la noix de coco préalablement mesurée sur une balance (électronique ou peu importe).
Dans un autre bol du placard, battre les trois oeufs entiers avec une fourchette (ou pourquoi pas le fouet précédent qui aura été rincé en amont). Ajouter ce mélange au précédent, placer le bol au fond de l'évier à côté de la poêle qui aura servi à faire le caramel.
Mélanger les deux préparations. Verser la mixture dans le moule à cake dont le fond aura préalablement été recouvert de caramel. Prendre un plat assez haut et rectangulaire (rond, ovale, octogonal...), le remplir d'eau chaude et y déposer le moule à cake. Enfourner à 180°C pendant 30 minutes. Laisser refroidir 4 heures à la sortie du four, déguster.

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20 février 2006

Confit de canard sauce figues et pamplemousse

Ce n'est pas sans une certaine émotion (vive et tendre) que je vous livre cette recette.

confit_canard1

Confit de canard sauce figues et pamplemousse / tagliatelles de courgettes

Ingrédients :
- 2 cuisses de canard confites
- 1 pamplemousse
- 4 figues sèches
- 1 cc de vinaigre balsamique
- 1 cs miel
- 3 courgettes
- poivre

Préparation :
pour la sauce : prélever le zeste d'un pamplemousse, ainsi que son jus, les placer dans une casserole. Porter à ébullition avec une cuillère à café de vinaigre balsamique. Dès apparition des bulles, ajouter les figues sèches, retirer du feu et couvrir.
Prélever une partie de ce jus pour arroser le confit, placer celui-ci au four (180°C) pendant 20min.
Ajouter dans la casserole le miel, et faire réduire jusqu'à obtention d'un caramel.
Eplucher les courgettes en tagliatelles, les blanchir à l'eau bouillante 2min.
Sortir le confit, récolter le jus et le mélanger à la sauce, poivrer.

Servir avec un peu de semoule (j'aurais préféré des frites de banane plantain mais je n'en ai pas trouvé).

18 février 2006

Lasagnes au saumon fumé et poireaux

Voici une recette que j'ai trouvée sur le blog Le confit c'est pas gras ! (préférez sa photo...).

lasagnes_saumon_poireaux1

Lasagnes au saumon fumé et poireaux

Ingrédients :
- 250g de saumon fumé
- 4/5 blancs de poireaux
- lasagnes
- 10cl de vin blanc
- échalottes
- gruyère rapé
- béchamel


Préparation :
Commencer par faire une fondue de poireaux. Emincer les blancs, les faire sauter (sans coloration) avec une échalotte dans du beurre. Ajouter le vin blanc, laisser réduire et poivrer.
Préparer une béchamel assez liquide.
Préchauffer le four à 200°C.
Au fond d'un plat rectangulaire, tartiner un peu de béchamel, puis déposer les lasagnes, le saumon, les poireaux, recouvrir de gruyère puis de béchamel. Renouveler deux fois.
Finir par une couche de béchamel et gruyère, enfourner 20min.

16 février 2006

J'aurais voulu mais il vaut mieux que

J'aurais voulu ce matin parler du boudin à la moutarde et aux échalottes que j'ai préparé hier. Mais j'ai changé d'avis, car, même si le boudin m'a plu, il vaut mieux que je commence par vous faire lire mon roman initiatico-culinaire.

Un jour j'ai commencé à manger. J'avais 18 ans.
Courgettes, tomates, poivrons, aubergines, endives, chous, épinards, carottes, céleri, artichauts, asperges, potiron, fenouil, betteraves, haricots, oignons, navets, poireaux, topinambour... Erk.
Crevettes, cabillaud, coquilles saint-jacques, moules, huïtres, langoustines, homard, poulpe, crabe, saumon, truite, oursins, et autres animaux de la mer, pareil.
Salade non plus.
Roquefort, chèvre, camembert, cantal, bleu, reblochon, brie, neuchâtel, morbier, saint-nectaire, chabichou, crottin de chavignol, nada.
Olives, épices en tous genres, herbes en tous genres, moutarde, vinaigrette, mayonnaise, pouah.

Considérez le reste comme l'exclusivité de mes repas (ce qui restreint considérablement la palette culinaire).

Donc j'ai commencé à manger le jour où je me suis mise à cuisiner POUR DE VRAI. Et je me suis rendue compte je ne mangeais pas parce que je ne goûtais pas.

Alors je vous raconte pas le plaisir que j'ai pris à rattraper tout ce retard. Essayez de vous imaginer la première fois que vous avez mangé des courgettes. Vous ne vous rappelez pas ? Moi si. Aujourd'hui je suis omnivore, et je suis bien.

Notez bien : si un jour je vous dis que je n'aime pas un ingrédient quelconque, c'est que je ne l'ai jamais goûté.

Merci.

15 février 2006

Ni dieu ni maître ni patron

On vous l'aurait offert vous auriez adoré.
Et pourtant, maintenant que j'y pense, l'anarchie ça marchera jamais, en ce qui me concerne en tous cas.

Bref, j'ai envisagé plusieurs solutions :

petit un : je reste où je suis, après tout c'est ce que je voulais, bosser dans les livres, payée un temps complet pour un travail qui ne nécessite qu'un mi-temps, avec un patron qui suggère, quand je propose de développer mon poste (et pour ça de me démener), d'attendre.
En considérant que je peux, pendant mon "temps libre au boulot", lire, cette solution est plutôt pas mal, si ce n'est qu'elle freine toute initiative et enterre l'ambition bien profond.

petit deux : considérer mon boulot comme un job étudiant, me réinscrire à la fac dès la rentrée. C'est possible aussi, d'autant que comme on dit aujourd'hui un bac+2 ça vaut rien.

petit trois : partir avec mon chat, en province. Ceci dit ça me dit pas ce que je ferai une fois installée.
petite note : je vois pas quel est l'intérêt de rester à Paris puisque les seules choses dont je profite sont le supermarché ouvert le dimanche et le cinéma (et des cinémas, il y en a aussi en province, sisi j'en viens).
petite note deux ceci dit deux : on notera un retour des mésanges par la fenêtre du bureau.

petit quatre: (et c'est de loin la solution la plus tentante) m'exiler dans un couvent troglodyte, jardiner et porter des sandales en liège (et ce jusqu'à regretter ma situation actuelle).

D'aucuns diront "qu'elle la laisse sa place si elle est pas contente".
A d'aucuns je répondrai "Non, c'est quand même pas si pire..."

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